en contre-partie, à fond de cuivre, rinceaux d'écaille de tortue, corne teintée et incrustations de nacre ; le fond du cadran ciselé d'un masque d'Apollon, ornementation de bronze doré : le dôme coiffé d'un angelot, la façade avec une allégorie de la prudence, pieds en enroulement d'acanthe ;  reposant sur une console en doucine avec des chutes à têtes de femme ; (restaurations, certains bronzes remplacés)

Ancienne collection des ducs de Choiseul-Praslin au château de Vaux-le-Vicomte, vente à Paris les 10-12 avril 1876, lot 200 (acheté par le marchand Leguet pour 1000 francs)
Vente Christie's à Londres le 3 décembre 1981♔, lot 30

 

Illustration is accurate. Some gilt bronze probably replaced, as the finial of the console. Few losses and minor lifts to the tortoise shell. Refreshment to the gilding. Good overall restored condition. Reasonable estimates for an impressive model.
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Le bronze à motif d'une femme dans son char accompagnée de deux serpents symbolisant la Prudence se retrouve sur deux autres pendules de Mynuel (vente à Paris, étude Tajan, 20 décembre 2000, lot 155, et collection Akram Ojjeh, vente à Monaco, Christie's, 11 et 12 décembre 1999, lot 17).
Un autre cartel de Mynuel, dans le même esprit mais avec certains éléments de bronze différents (pieds, couronnement et motif central), a été attribué à André-Charles Boulle (H. Ottomeyer, P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Münich, 1986, vol. II, p. 489, ill. 17a).

Le château de Vaux-Praslin

Elevé dès 1655 par l'architecte Louis Le Vau, le château, dépouillé de ses ornements mobiliers, fut acheté en 1705 par le maréchal duc de Villars. Vendu par son fils en 1764 au duc de Choiseul-Praslin, le château fut, après la Révolution, une nouvelle fois meublé grâce au mo♊bilier de l'hôtel parisien des ducs de Praslin qui datait pour l'essentiel de l'époque Louis XVI. Le contenu du château fut vendu une dernière fois à la faveur de plusieurs ventes qui s'échelonnèrent de 1873 à 1876. La demeure, redevenue Vaux-le-Vicomte, fut restaurée par M. Alfred Sommier, son nouveau propriétaire, dont les descendants le possèdent encore.