Série de 10 tirages albuminés. Chaque tirage porte le tampon à sec du photographe 'Ottomar Anschütz Lissa i. P. 1885' ou 'Ottomar Anschütz Lissa i. P. 1886' en bas à droite et est numéroté de 1 à 10 à l'encre en haut à gauche. Chaque tirage porte au verso le tampon du photographe 'Ottomar Anschütz,  Lissa (Posen). Selbstverlag' et le tampon 'Photographies J. Kuhn 220, Rue de Rivoli, Paris'.

In very good condition. The corners of each print with tiny pinholes. The corners of each print with very light folds, the prints with some random foxing.
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Durant l'été 1886 Ottomar Anschütz a produit plus de 100 photographies en séquence dans une école d'équitation militaire à Hanovre : cheval et cavalier galopant, trottant élégamment ou sautant un obstacle.
Ce groupe de photographies est très probablement le même qu'Ottomar Anschütz a presenté à l'exposition de photographie à Florence en 1888, et dont L'amateur photographe, 4^è année, n°2, février 1888, p. 111 fait référence : "une remarquable collection de photographies instantanées : un homme dans l'attitude du saut (9 poses), un personnage qui jette une lance (14 poses), un cheval qui saute avec son cavalier (10 poses)".
Ottomar Anschütz fut l'un des grands chronophotographes du 19^è siècle, au même titre qu'Eadweard Muybridge et Etienne-Jules Marey. Il employa une grande rigueur dans la construction consciencieuse de sa carrière et chercha la comparaison directe avec ses fameux collègues en présentant ses œuvres sélectionnées avec soin aux associations photographiques et aux expositions de Berlin, Francfort, Vienne, Bruxelles, Londres, Amsterdam, etc. Le travail de Marey fut perçu par ses contemporains comme n'étant pas destiné à remplir une fonction♉ esthétique, mais jouant le rôle d'un outil scientifique moderne. A l'époque, le travail du grand innovateur Eadweard Muybridge était déjà considéré comme étant suranné. Lors de ses conférences en Europe dans les années 1890, il n'utilisa que son ancien matériel et une partie de la presse photographique contemporaine critiqua le fait qu'il n'ait pas su s'accommoder des derniers développements de la chronophotographie et notamment ceux d'Anschütz.