2 p. grand in-4 (298 x 208 mm, à vue). Signées "Marcel". Chacun est encadré sous verre.

Collages érotiques illustrant deux lettres amoureuses ou érotiques.



Un chat boxeur portant un tutu, ou une femme aux yeux écarquillés faisant une fellation à un homme musclé devant une foule horrifiée : amusant ou érotiques, les collages de la première lettre illustrent des nouvelles de la vie quotidienne de Mariën sans Elisabeth. "Je t'envoie ci-joint trois cent mille billions de baisers légers et six cent mille trillions de baisers demi-forts et neuf cent milliards de baisers forts."



Des animaux fantastiques illustrent la seconde lettre, écrite à son "petit coeur". Il l'aime "toujours aussi colossalement. Plus que jamais. Toujours. De plus en plus fort." Et, à côté du collage figurant une jeune femme caressant un homme-cheval, il ajoute : "Je voudais bien bien avoir ton petit chat sous la main, lui caresser le frais museau et le prendre dans la bouche. [...] Je t'enfonce mon doigt dans ton mignon trou du cul, ma petite souris, et je t'embrasse très très fort, ma langue au fond de ton gosier génial et ma queue enfoncée dans ton chat aussi loin qu'elle peut y entrer, cognant de toutes ses forces aux portes sublimes de ta matrice adorée."



Les collages des années 1940 sont rares.



Voir lot 116 sur la relation amoureuse entre Marcel Mariën et Elisabeth Altenloh.