Mandelslo, Jean-Albert de

Voyages celebres & remarquables, faits de Perse aux Indes Orientales...

Amsterdam, Michel Charles Le Cene, 1727.

2 tomes en pagination continue en un volume grand in-4 (318 x 200 mm). Veau marbré, roulette dorée en encadrement, grand fer central encadré d’une roulette à fleurons d’angle, dos à nerfs orné, tranches marbrées (Reliure hollandaise de l'époque).

Quelques frottements et épidermures, petite fente à un mors, restaurations ; petit travail de ver dans la marge d’une centaine de feuillets ; déchirures à deux planches sans atteinte à la gravure, quelques feuillets brunis.

VOYAGE EN PERSE ET EN ORIENT AU XVII^e SIÈCLE.

Seconde édition de la première traduction française par Abraham de Wicquefort, parue en 1719 à Leyde, "contenant une description nouvelle & très-curieuse de l'Indostan, de l'Empire du Grand-Mogol, des Iles et presqu'îles de l'Orient, des royaumes de Siam, du Japon, de la Chine, du Congo, etc. [...] Nouvelle Edition revûe & corrigée exactement, augmentée considerablement, tant dans le corps de l’Ouvrage qu'aux Marginales, & surpassant en bonté & en beauté les précedentes". 

Illustrée d’un portrait-frontispice, de 16 cartes et de 26 planches hors te💜xte, dont deux dépliantes et plusieurs sur double page, ainsi que de 20 figures ou plans dans le texte.𒀰 Vues et plans de villes et de ports, scènes de cérémonies, coutumes, costumes, flore et faune. Avec une importante table des matières.

On relève notamment des vues de Surat, Goa, Batavia, Edo [actuel Tokyo] aussi bien que d’Anvers ou de Londres et des cartes de 𒊎l’Inde, Sumatra, Bornéo, Formose, Chine, Madagascar, Guinée et des îles Canaries.

En 1636, Jean-Albert de Mandelslo (1616-1644) accompagne en Russie puis en Perse ♋l’ambassade du duc d’Holstein, dont il se sépare peu après, désireux de voyager en Mongolie, en Inde et en Extrême-Orient. Il retourne en Allemagne en passant par Madagascar et les côtes africaines. Entré par la suite au service du maréchal de Rantzau, Mandelslo meurt de la petite vérole à 38 ans. Le récit de ses voyages paraît à titre posthume en 1645, mis en forme par son ami Adam Olearius qui avait été le secrétaire de l’ambassadeur de Perse.

Référence : Cordier, Sinica, 2077.