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View full screen - View 1 of Lot 445. A Louis XVI gilt-bronze mounted plumpudding mahogany commode "à portes", in the manner of Adam Weisweiler, late 18th-early 19th century | Commode en placage d'acajou moucheté et monture de bronze doré, de la fin du XVIIIe-début XIXe sicèle, à la manière d'Adam Weisweiler.

A Louis XVI gilt-bronze mounted plumpudding mahogany commode "à portes", in the manner of Adam Weisweiler, late 18th-early 19th century | Commode en placage d'acajou moucheté et monture de bronze doré, de la fin du XVIIIe-début XIXe sicèle, à la manière d'Adam Weisweiler

Auction Closed

June 28, 03:24 PM GMT

Estimate

40,000 - 60,000 EUR

Lot Details

Description

A Louis XVI gilt-bronz✅e mounted plumpudding mahogany commode "à portes", in the manner of Adam Weisweiler, late 18th-early 19th century


opening with two doors and three drawers, with a later marbre de Belgique top, with a shipper or storage inscription at the back 16 rue de Sèvres...


Height. 35 1/4 in, width. 51 1/2 in, dep🎐th. 23 1/2 in


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Commode à portes en placage d'acajou moucheté et mo🥀nture de bronze doré de la fin du ♐XVIIIe-début XIXe sicèle, à la manière d'Adam Weisweiler


ouvrant à deux vantaux découvrant trois tiroirs à l'anglaise, plateau de marbre de Belgique rapporté, marque au pochoir de transport ou magasinage au dos 16 rue de Sèvres ...


Haut. 89,5 cm, larg. 131 cm, prof. 59,5 cm

Didier Aaron, Paris

This elegant plum pudding mahogany and ebony commode à portes could be attributed to Adam Weisweiler. It typifies a turning point of his carrer, when he abandoned the monumental productions of the early Louis XVI period and opted for more sober models, in keeping with the evolution of fashion. The present lot can be seen to illustrate this fascinating moment of Anglo-French cultural appreciation when the ‘Anglomania’ of the Louis XVI court was matched by a growing taste for French furniture among the aristocracy of Great Britain. The decoration of these elegantly architectural pieces of furniture became simpler, with fewer bronzes, and the elaborate marquetry of flowers was replaced with magnificent exotic plain veneers. The adoption of this new era of sober and balanced furniture, yet above all, retaining quality of execution, was also followed by ebeniste’s such as Jean-Henri Ri💎esene💜r, Pierre Garnier and Canabas.


ADAM WEISWEILER AND DOMINIQUE DAGUERRE:

Dominique Daguerre, who in 1777, had taken over the highly successful business established by his cousin by marriage, Simon-Philippe Poirier, was unquestionably the most famous marchand-mercier in Paris. His clientèle included not only the royal family and princes of the blood, but also titled 💛foreigners, such as the Comte and Comtesse du Nord who gave him many commissions during their famous visit in 1782. He sold furniture to the French aristocracy, rich French financiers, and after 1785 when the Garde Meuble stopped employing Riesener, the finest furniture destined for the King and Queen at Versailles or Saint Cloud was purchased from Daguerre.


Dominique Daguerre had important links with England, he imported furniture from there and is largely credited with making the `style anglais' fashionable in Paris and the present table is almost English in its appearance. After 1789 when he en🤡tered into a partnership with Martin-Eloi Lignereux his business in England expanded, and he maintained a shop in London. Thus not only did he popularize English taste in France, he also can be credited with bringing French objects and French taste to England. His English clients, like his French patrons, were royal, aristocratic and rich, notably the Francophile Prince of Wales, the Duke of Bedford, Duke of York, Lord Spencer and others. His stock was even sold in England in 1791, three years before his death in 1794.


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Cette élégante commode à portes en acajou et ébène peut-être attribuée à Adam Weisweiler. Elle est en effet caractéristique du tournant dans sa carrière, lorsqu'il abandonne les productions monumentales du début de la période Louis XVI et opte pour des modèles plus sobres, en accord avec l'évolution de la mode. Le présent lot illustre ce moment fascinant de l'appréciation culturelle anglo-française, lorsque l'"anglomanie" de la cour de Louis XVI s'est accompagnée d'un goût croissant pour le mobilier français au sein de l'aristocratie britannique. La décoration de ces meubles à l'architecture élégante s'est simplifiée, avec moins de bronzes, et la marqueterie élaborée de fleurs a été remplacée par de magnifiques placages exoti꧙ques unis. L'adoption de cette nouvelle ère de meubles sobres et équilibrés, mais surtout conservant la qualité d'exécution, a également été suivie par des ébénistes tels que Jean-Henri Riesener, Pierre Garnier et Canabas.

 

ADAM WEISWEILER ET DOMINIQUE DAGUERRE :

Dominique Daguerre, qui avait repris en 1777 l'entreprise très prospère de son cousin par alliance, Simon-Philippe Poirier, était sans conteste le marchand-mercier le plus célèbre de Paris. Sa clientèle comprend non seulement la famille royale et les princes du sang, mais aussi des étrangers titrés, comme le comte et la comtesse du Nord, qui lui confient de nombreuses commandes lors de leur célèbre visite en 1782. Il vend des meubles à l'aristocratie française, aux riches financiers français et, après 1785, lorsque le Garde Meuble cesse d'employer Riesener, il achète à Daguerre les plus beaux meubles destinés au roi et à la reine 🧸à Versailles ou à Saint-Cloud.


Dominique Daguerre avait des liens importants avec l'Angleterre, il importait des meubles de ce pays et c'est à lui que l'on doit en grande partie la mise à la mode du "style anglais" à Paris, et la table actuelle est presque anglaise dans son apparence. Après 1789, lorsqu'il s'est associé à Mar🐻tin-Eloi Lignereux, ses activités en Angleterre se sont développées et il a tenu une boutique à Londres. Ainsi, non seulement il a popularisé le goût anglais en France, mais on peut également lui attribuer le mérite d'avoir introduit des objets français et le goût français en Angleterre. Ses clients anglais, comme ses clients français, étaient royaux, aristocratiques et riches, notamment le prince de Galles, francophile, le duc de Bedford, le duc d'York, Lord Spencer et d'autres. Son stock a même été vendu en Angleterre en 1791, trois ans avant sa mort en 1794.