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View full screen - View 1 of Lot 25. A silver-plated hare teapot, Christofle, after a design by Emile Reiber, Paris, 1876-1877 | Théière lièvre par Christofle, d'après un dessin de Emile Reiber, Paris, 1876-1877.

A silver-plated hare teapot, Christofle, after a design by Emile Reiber, Paris, 1876-1877 | Théière lièvre par Christofle, d'après un dessin de Emile Reiber, Paris, 1876-1877

Lot Closed

November 17, 01:24 PM GMT

Estimate

10,000 - 15,000 EUR

Lot Details

Description

A silver-plated hare teapot, Christofle, after a design by Emile Reiber, Paris, 1876-1877


after a Japanese bronze, the plain body in the shape of a stylised hare, the cover with ball-shaped finial, the base stamped Christofle


Length 26 cm

Length 10 1/4in.

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Théière lièvre en métal argenté par Christofle, d'après un dessin de Emile Reiber, Paris, 1876-1877


d'après un bronze japonais, le corps uni, en forme de lièvre stylisé, le couvercle avec prise en boule, la base estampée Christofle


Long. 26 cm

Un exemplaire similaire de notre théière, daté vers 1882, se trouve dans la collection du musée d'Orsay, à 🍷Paris (OAO 1012).

Ce théière fait partie d'un important recueil de dessins d'Emile Reiber représentant des œuvres chinoises et japonaises provenant de la vaste collection d'Henri Cernuschi, financier d'origine italienne qui a amassé plus de 5 000 objets ꩲlors de ses voyages à l'étranger entre 1871 et 1873. À son retour, la collection est présentée lors de l'ꦉExposition Orientaliste au Palais de l'Industrie. L'exposition a trouvé un écho profond auprès de la communauté artistique parisienne en plein essor et Emile Reiber, alors directeur de Christofle, a passé de nombreuses journées à dessiner les œuvres d'art. Reiber publie ses dessins en 1877 dans Propagande artistique du Musée-Reiber, Le Premier volume des Albums-Reiber, bibliothèque portative des arts du dessin. L'émergence du japonisme avait commencé dans les années 1860 avec l'importation d'œuvres d'art japonaises à la suite de la restauration Meiji. Leur qualité exceptionnelle a conduit Lucien Falize, autre défenseur de l'Extrême-Orient, à qualifier Reiber de "père du japonisme".