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拍品 172
  • 172

LEVAYER DE BOUTIGNY, ROLAND. TARSIS ET ZELIE, 1774. 3 VOL. MAR. VERT AUX ARMES DE MÉRARD DE ST JUST

估價
1,500 - 2,000 EUR
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描述

  • Levayer de Boutigny, Roland
  • Tarsis et Zélie. Paris, Musier Fils, 1774.
3 volumes grand in-8 (232 x 143 mm). Maroquin vert, triple filet doré et large dentelle en encadrement avec fers "au cœur", armes et nom dorés au centre des plats, dos à nerfs à décor de filets et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, dentelle intérieure, doublure et gardes de tabis rose (Reliure de l'époque). Frottements, quelques rares rousseurs. Roman pastoral élégamment illustré, dans une reliure à dentelle de Derome le Jeune, aux armes de Mérard de Saint-Just. Nouvelle édition. Exemplaire sur grand papier de Hollande, orné de trois frontispices par Cochin, Moreau et Eisen, fleurons de titre et vingt vignettes par Eisen, gravés sur cuivre par Gaucher, Helman, Longueil, Masquelier, Massard, Née et Ponce. Il figure au catalogue que Mérard de Saint-Just publia sur sa bibliothèque en 1783 et où il indique le nom du relieur, avec cette note : "Cet ouvrage est digne du cabinet de ceux qui se plaisent à étudier la marche du cœur humain, & à nourrir leur sensibilité de ces scènes intéressantes & souvent funestes des effets de l'amour & des autres passions". Roland Le Vayer, sieur de Boutigny (1627-1685), avocat et écrivain, publia ce roman en 1665, inspiré des obstacles qui retardèrent son propre mariage avec Marguerite Sevin, en 1659.

來源

Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (armes et ex-libris répété). -- Cercle de Lorient (nom frappé aux plats).

出版

Cohen, 643. -- Catalogue des livres en très petit nombre qui composent la bibliothèque de M. Mérard de S. Just, n° 381.

Condition

Frottements, quelques rares rousseurs.
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拍品資料及來源

Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (1747-1812), bibliophile, auteur de fables et de contes licencieux, abandonna sa charge de Maître d'hôtel du comte de Provence, futur Louis XVIII, en 1782, pour se consacrer à la littérature. Il avait adopté pour devise : "L'Honneur et l'Amour". Resté célèbre pour la beauté de sa bibliothèque, dont il rédigea un catalogue publié en 1783 chez Didot, il avait épousé la femme de lettres Anne Félicité d’Ormoy, devenue pour lui une véritable complice littéraire. Sa fortune lui permit de faire appel aux grands relieurs de son temps, notamment pour ses propres ouvrages, volontairement tirés à très peu d'exemplaires. Il possédait le château de Saint-Just, à Belle-Église dans l’Oise, domaine qui, après avoir appartenu aux marquis de Persan et au général Servan de Gerbey, fut acquis en 1828 par les comtes de Ribes. Ceux-ci, en hommage à l'ancien propriétaire de leur demeure, ont rassemblé un bel ensemble d'éditions de l'auteur, ou de livres provenant de sa bibliothèque (voir lots 152-153, 157, 162, 167-169, 171-174, 176, 179).
Voilà ce que Mérard de Saint-Just déclare dans les réflexions préliminaires du catalogue de sa bibliothèque : "Je n’ai jamais eu la bibliomanie ; mais dès ma plus tendre jeunesse j’ai aimé les livres. […] On ne rencontrera dans ma collection que les livres que je consulte quelquefois, ou que je feuillette tous les jours ou du moins très souvent. Le choix que j’en ai fait donnera à connoître véritablement ce que je pouvois savoir ; c’est-à-dire bien peu de chose. Ayant toujours vécu en homme du monde, aimant tous les plaisirs, ce qui entraîne, comme on sait, une grande perte de temps, je n’ai pu me livrer que bien foiblement à l’étude des sciences qui demandent, qui exigent de l’assiduité, comme celles de la chymie, de l’histoire naturelle surtout […] La collection de mes livres est peu nombreuse (lorsque quelquefois on m’a fait le reproche d’avoir une si petite bibliothèque, j’ai toujours répondu : elle est encore trop grande pour ne contenir que de bons livres), mais j’ai fait en sorte de me procurer les plus beaux exemplaires des plus belles éditions, non pas des plus anciennes".