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拍品 174
  • 174

LE MIERRE. LES FASTES. 1779. IN-8 MAROQUIN ROUGE AUX ARMES DE MÉRARD DE SAINT-JUST. SUR HOLLANDE, ANNOTÉ.

估價
1,500 - 2,000 EUR
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描述

  • Le Mierre, Antoine-Marin
  • Les Fastes ou les usages de l'année. Poëme en seize chants.Paris, P. Fr. Gueffier, 1779.
In-8 (220 x 130 mm). Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement avec étoiles d’angles et 4 petits fers floraux, armes dorées au centre des plats, dos à nerfs orné de fers et roulettes dorés, pièce de titre de maroquin vert, roulette intérieure (Reliure de l’époque). Coiffes légèrement frottées, petites taches noires aux plats. Édition originale. Exemplaire sur Hollande, annoté par Mérard de Saint-Just. Selon la note sur la garde, un des trois exemplaires sur Hollande tirés pour l’auteur, poète et auteur dramatique, élu à l'Académie française en 1780. Et selon le catalogue de la bibliothèque de Mérard publié en 1783, un des 25 exemplaires du tirage total, relié par "de Rome le jeune" [sic]. Mérard de Saint-Just a également indiqué avoir acheté l’ouvrage, broché, pour 24 francs. Le faisant relier, il a fait interfolier 20 feuillets après l’Avertissement, comportant la copie manuscrite d’une longue lettre de lui, datée du 28 mai 1779, à M. Michel commissaire de la Marine à propos des Fastes, d’une épitre à M. Le Mière et de la réponse de ce dernier, copie commentée par quelques notes autographes de sa main. On relève en outre, 6 pages présentant de minimes corrections ou biffures également de la main de Mérard. Bel exemplaire de ce recueil de poésie descriptive à l'imitation d’Ovide, relié par Derome le Jeune.

來源

Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (armes, ex-libris placé à la fin de l’Avertissement, becquet imprimé contrecollé). -- Jérôme Bignon (janvier 1849, lot 1839). -- Sir R. Abdy (juin 1975, lot 207).

出版

Catalogue des livres en très petit nombre qui composent la bibliothèque de M. Mérard de S. Just, Didot, 1783, n° 221.

Condition

Coiffes légèrement frottées, petites taches noires aux plats.
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拍品資料及來源

Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (1747-1812), bibliophile, auteur de fables et de contes licencieux, abandonna sa charge de Maître d'hôtel du comte de Provence, futur Louis XVIII, en 1782, pour se consacrer à la littérature. Il avait adopté pour devise : "L'Honneur et l'Amour". Resté célèbre pour la beauté de sa bibliothèque, dont il rédigea un catalogue publié en 1783 chez Didot, il avait épousé la femme de lettres Anne Félicité d’Ormoy, devenue pour lui une véritable complice littéraire. Sa fortune lui permit de faire appel aux grands relieurs de son temps, notamment pour ses propres ouvrages, volontairement tirés à très peu d'exemplaires. Il possédait le château de Saint-Just, à Belle-Église dans l’Oise, domaine qui, après avoir appartenu aux marquis de Persan et au général Servan de Gerbey, fut acquis en 1828 par les comtes de Ribes. Ceux-ci, en hommage à l'ancien propriétaire de leur demeure, ont rassemblé un bel ensemble d'éditions de l'auteur, ou de livres provenant de sa bibliothèque (voir lots 152-153, 157, 162, 167-169, 171-174, 176, 179).
Voilà ce que Mérard de Saint-Just déclare dans les réflexions préliminaires du catalogue de sa bibliothèque : "Je n’ai jamais eu la bibliomanie ; mais dès ma plus tendre jeunesse j’ai aimé les livres. […] On ne rencontrera dans ma collection que les livres que je consulte quelquefois, ou que je feuillette tous les jours ou du moins très souvent. Le choix que j’en ai fait donnera à connoître véritablement ce que je pouvois savoir ; c’est-à-dire bien peu de chose. Ayant toujours vécu en homme du monde, aimant tous les plaisirs, ce qui entraîne, comme on sait, une grande perte de temps, je n’ai pu me livrer que bien foiblement à l’étude des sciences qui demandent, qui exigent de l’assiduité, comme celles de la chymie, de l’histoire naturelle surtout […] La collection de mes livres est peu nombreuse (lorsque quelquefois on m’a fait le reproche d’avoir une si petite bibliothèque, j’ai toujours répondu : elle est encore trop grande pour ne contenir que de bons livres), mais j’ai fait en sorte de me procurer les plus beaux exemplaires des plus belles éditions, non pas des plus anciennes".