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A pair of Louis XVI gilt-bronze three-light cupid wall-lights, circa 1780 | Paire d'appliques "cupidon" en bronze doré d'époque Louis XVI, vers 1780

Auction Closed

May 16, 02:17 PM GMT

Estimate

120,000 - 180,000 EUR

Lot Details

Description

A pair of Louis XVI gilt-bro🏅nze three-light cupid wall-lights, circa 1780


the stem decorated with a cupid 🎉and topped by a trophy of the love, the base with a cupid, pierced for electricity


(2)


Height. 24¾in, width. 16½in


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Paire d'appliques "cupidon" en bronze dor🥃é d'époque Louis XVI, vers 1780


à trois bras de lumières en enroulement, issu d’un fût orné d’un cupidon et💛 sommé d’un trophée de l’amour, la partie basse avec un cupidon, percé pour l’électricité


(2)


Haut. 63 cm, larg. 42 cm

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

J.B. Watson, The Wrightsman collection catalogue, New York, 1966, vol. II, p. 421.

This model of wall-lights with arching cherubs has 🅷several variants. If the figures of the cherubs, one preparing his arrow, the other ready to shoot, are repeated on all the models, there are several variations in the composition of the branche🎃s and the upper ornament:


- a sꦏuite of four wall-lights from the collection of Mr and Mrs Charles Wrightsman was sold by Christie's in New York on October 26, 1994, lot 133 (S-shaped arms, the top surmounted by an urn)

- a pair sold by Christie's in London on June 15, 1995, lot 8 (S-arm, the top with a quiver and a leafy bran𓃲ch)

-a pair from the collection of Mr. W. B. sold in Paris, November 29, 1935, lot 105 (branches in a doubled scroll and vase with satyr heads on the top) probably the one from the Jacques Perrin gallery, Paris, illustrated in La Folie d'Artois, 1988, p. 212.


This last pair has the same sophisticated branches, which are a more accomplished variation than on the above-mentioned pairs, and p💝rovides a basis for attribution to a bronzier.


If there is an emblematic painting for the amateurs of the 18th century it is most probably the portrait of Pierre-Victor, baron de Besenval in his salon, painted by Danloux in 1791 and now in the National Gallery in London. The detail with which the painter has reproduced the décor testifies to his desire to make this world inseparable from the personality of the collector. The celadons with gilt-bronze mounts are identified, all the objects and paintings are detailed and the eye is drawn to an ewer or the bottom of a wall-light hanging next to the mirror. These two objects are close to a wall-light model since one recognizes the same stem topped with a seed and flanked by two ram heads ending in acanthus leaf (see sale in Paris, Couturier-Nicolaÿ, March 31, 1994, lot 61 and the pair, belonging to the Swedish royal collections illustrated in J. Böttiger, Konstamlingarna a de Svenska Kungliga Slotten 🅺;, 1900, vol. II, p. 5, pl. 127). 🌌On the fire dog, the vase decorated with heads of fauna is identical to the one on the stem of the wall-light.


Jean Victor de Besenval, Pierre Victor's father, had a bust portrait of his brother Jean Victor Pierre Joseph and himself, as commander-in-chief of the Swiss Guards, made in 1735 and 1737 respectively, by the famous bronzier Jacques Caffieri (now in a private American collection). The signature of Caffieri on the busts highlights the collaboration that had been established between the barons of Besenval and the dynasty of the bronziers. It seems established that Jacques Caffieri the father and his son Philippe had collaborated on certain achievements. The father, whose style had blossomed under Louis XV, is considered one of the greatest bronze makers of the Rocaille movement, while his son Philippe distinguished himself through an affirmed neoclassical style. These 💛🀅sconces, masterpieces that borrow from Philippe Caffieri's known repertoire, can be attributed to the bronze worker.


As such, it is appropriate to compare the wall-lights with the drawing of the arms annotated and signed Philippe Caffieri Invente et executé par P. Caffiéri Sculpteur et Ziseleur Du Roy A Paris 1768 and deliv🍬ered for the furnishing of Lazienski palace at Warsaw as well as the suite of four wall-lights delivered by Simon-Philippe Poirier for the Earl of Coventry at Croome court in 1763. We find certain characteristic elem﷽ents such as the seed ending the stem, a baluster shape with flutes but above all a unique and powerful style.


The pair of wall-lights that we present can be compared to the suite of six wall-lights mentioned in the Salon Blanc of the Duc de Brissac's house where there were "trois paires de de bras à enfants et carquois prisée 240 livres".


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Ce modèle d’appliques aux cupidons connaît plusieurs variantes. Si les figures d’angelot, l’un préparant sa flèche, l’autre prêt à la décoche🥃r sont reprises sur tous les modèles, i🎃l existe plusieurs variations dans la composition des bras de lumière et l’ornement supérieur :


-une suite de quatre appliques provenant de la colleജction de Mr et Mrs Charles Wrightsman fut vendue par Christie’s à New York le 26 octobre 1994, lot 133 (bras en S, le haut surmonté d’une urne)

-une paire vendue par Christie🔯’s à Londres le 15 juinꦦ 1995, lot 8 (bras en S, le haut avec un carquois et branche feuillagée)

-une paire provenant de la collection de Mr W. B. vendue à Paris, le 29 novembre 1935, lot 105 (bras en enroulement dédoublé et vase à têtes de satyre dans le haut) probablement celle de la galerie Jacques Perrin, Paris, illustrée dans La Folie d’Artois, 1988, p. 212.


Cette dernière paire possède les mêmes bras sophi🦂stiqués qui sont une déclinaison plus aboutie que sur les paire🔯s précitées et pose une base d’attribution à un bronzier.


S’il est un tableau emblématique pour les amateurs du XVIIIe siècle c’est très probablement le portrait de Pierre-Victor, baron de Besenval dans son salon, peint par Danloux en 1791 aujourd’hui conservé à la National Gallery à Londres. Le détail avec lequel le peintre a reproduit le décor témoigne de sa volonté de rendre cet univers indissociable de la personnalité du collectionneur. Les céladons à monture de bronze doré sont identifiés, tous les objets et tableaux sont détaillés et l’œil se pose sur un chenet ou le bas d’une applique accrochée à côté du miroir. Ces deux objets sont à rapprocher d’un modèle d’applique puisque l’on reconnait le même fût terminé par une graine et flanqué de deux têtes de bélier se terminant en feuille d’acanthe (voir vente à Paris, étude Couturier-Nicolaÿ le 31 mars 1994, lot 61 et la paire, appartenant aux collections royales suédoises illustrée dans J. Böttiger, Konstamlingarna a de Svenska Kungliga Slotten », ꦓ1900,𓂃 vol. II, p. 5, pl. 127). Sur le chenet, le vase orné de têtes de faune est identique à celui surmontant le fût des appliques.


Jean Victor de Besenval, le père🥀 de Pierre Victor avait fait réaliser le portrait en buste de son frère Jean Victor Pierre Joseph et le sien, en commandant en chef des Gardes Suisses respectivement en 1735 et en 1737 par le célèbre bronzier Jacques Caffieri (aujourd’hui conservés dans une collection privée américaine). La signature de Caffieri sur les bustes met en exergue la collaboration qui s’était instauré entre les barons de Besenval et la dynastie des bronziers. Il semble établi que Jacques Caffieri le père et son fils Philippe avaient collaboré sur certaines réalisations. Le père, dont le style s’était épanoui sous Louis XV est considéré comme l’un des plus grands bronziers du mouvement rocaille alors que son fils Philippe s’est illustré à travers un style néoclassique affirmé. Ces appliques, chefs-d’œuvre qui empruntent au répertoire connu de Philippe Caffieri, peuvent être attribuées au bronzier.


A ce titre, il convient de rapprocher les appliques avec le dessin des bras annoté et signé de Philippe Caffieri Invente et executé par P. Caffiéri Sculpteur et Ziseleur Du Roy A Paris 1768 et livrés pour l’ameublement du palais Lazienski à Varsovie ainsi qu’à la suite de quatre appliques livrées par Simon-Philippe Poirier pour le comte de Coventry à Croome court en 1763. On retrouv🌳e certains éléments caractéristiques comme la graine terminant le fût, une bobèche de forme balustre à cannelures rudentée mais surtout un style unique et puissant.


La paire d’appliques que nous présentons peut-être rapprochée de la suite de six appliques mentionnée dans le Salon Blanc de l’hôtel particulier du duc de Brissac où se trouvaient « trois paires de de bras à enfants et carquois prisée 240 livres ».