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Laurent Delvaux

Bust of Venus | Vénus

Auction Closed

November 22, 02:50 PM GMT

Estimate

12,000 - 18,000 EUR

Lot Details

Description

Laurent Delvaux

Ghent 1696 - 1778 Nivelles

Bust of Venus


white marble, on a grey marble socle

signed L. DELVAUX, and numbered: 4

bust: 57cm., 22½in.

socle: 13cm., 5⅛in.


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Laurent Delvaux

Gand 1696 - 1778 Nivelles

Vénus


buste en marbre ඣblanc ; sur un piédouche en marbre gris

signé L. DELVAUX, numéroté 4 au dos

buste : 57 cm ; 22 ½ in.

socle: 13 cm ; 5 ⅛ in.

Noble collection, Belgium,♏ since several generations𝔍.


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Collection aristocꦑratique belge depuis plusieurs générati🍒ons.

This beautifully carved allegorical bust is a new addition to the oeuvre of the celebrated 18th-century Flemish sculptor Laurent Delvaux. Trained by Pieter-Denis Plumier in Antwerp, he travelled to London in 1717 where he worked on a number of commissions with Pieter Scheemakers the younger, including the monument to John Holles, Duke of Newcastle at Westminster Abbey. Between 1728 and 1732 he travelled to Italy, principally residing in Rome, where he was patronised by, amongst others, Cardinal Lorenzo Corsini, later Pope Clement XII, and produced a number of marbles for Woburn Abbey. In 1733 he was appointed court sculptor in Brussels and went on to train many of the leading sculptors of the next generation, including Gilles-Lambert Godecharle, and produced his masterpiece, the Hercules, for the Royal Palace 𒆙in Brussels between 1768 and 1770.


The present, newly discovered marble was almost certainly conceived as one of a set of four allegorical busts, since it is numbered (4) to the reverse. The presence of a seashell at the figure’s forehead would suggest that she represents Venus, whom Ovid describes as having been born from the foam of the sea upon a giant scallop shell. Delvaux may have conceived the bust as one of a set of four classical deities, perhaps both mal✤e and female, or alternatively representing the major female goddesses Minerv🎉a, Juno, Ceres and Venus.


A relevant conceptual and stylistic parallel is found in Delvaux’s series of statues, Les quatre vertus éthiques (La bravoure, L’humanité, La politique and La religion) conceived for the façade of the Appartements d’été et de l’hémicycle d’entrée of the Palais de Charles-Alexandre de Lorraine in Brussels between 1765 and 1766. Note the same idealised faces with wide incised eyes and hairstyles which recall devotional statues of an earlier generation of Flemish sculptors (such as Lucas Faydherbe). The figure of L’humanité similarly wears a fillet in her hair, whilst her classicising drapes loosely fall across her chest in a not dissimilar arrangement. Stylistically, it seems༺ probable that Delvaux executed the present bust in the last decade of his life.


Whilst the present bust appears to be a complete rediscovery, it is interesting to note that unlocated busts by Delvaux are listed by Jacobs in his catalogue raisonée, including ‘deux bustes’ offered in the studio sale of Delvaux and Scheemakers in London in 1728 (op. cit., p. 503, nos. SM 92-93). The present bust and its pendant♔s appear not to have been recorded.


RELATED LITERATURE

A. Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, 1999, pp. 432-440


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Ce buste allégorique magnifiquement sculpté est un nouvel ajout à l'œuvre de Laurent Delvaux, célèbre sculpteur flamand du XVIIIe siècle . Formé par Pieter-Denis Plumier à Anvers, il se rendit à Londres en 1717 où il travailla sur un certain nombre de commandes avec Pieter Scheemakers le jeune, dont le monument à John Holles, duc de Newcastle à l'abbaye de Westminster. Entre 1728 et 1732, il voyage en Italie, résidant principalement à Rome, où il est parrainé, entre autres, par le cardinal Lorenzo Corsini, futur pape Clément XII, et produit un certain nombre de marbres pour l'abbaye de Woburn. En 1733, il est nommé sculpteur de la cour de Bruxelles et forme plusieurs des principaux sculpteurs de la génération suivante, dont Gilles-Lambert Godecharle, et réalise son chef-d'œuvre, l'Hercule, pour le Pa⭕lais royal de Bruxelles entre 1768 et 1770.


Ce marbre, récemment découvert, a très certainement été conçu comme l'un des quatre bustes allégoriques, puisqu'il est numéroté (4) au verso. La présence d'un coquillage sur le front de la figure suggère qu'elle représente Vénus, qu'Ovide décrit comme étant née de l'écume de𝓰 la mer sur une coquille Saint-Jacques géante. Delvaux a peut-être conçu le buste comme l'une des quatre divinités classiques (peut-être à la fois masculine et féminine), ou comme représentant les principales déesses🅰 Minerve, Junon, Cérès et Vénus.


Un pertinent parallèle conceptuel et stylistique se trouve dans la série de statues de Delvaux, Les quatre vertus éthiques (la Bravoure, l'Humanité, la Politique et la Religion) conçues pour la façade des Appartements d'été et de l'hémicycle d'entrée du Palais de Charles-Alexandre de Lorraine à Bruxelles entre 1765 et 1766. On remarque les mêmes visages idéalisés avec de grands yeux incisés et des coiffures qui rappellent les statues de dévotion d'une génération antérieure de sculpteurs flamands (comme Lucas Faydherbe). La figure de l'Humanité porte également un filet dans les cheveux, tandis que ses draperies classiques tombent librement sur sa poitrine dans une disposition assez similaire. D'un point de vue stylistique, il semble probable que Delvaux ait exécuté notre buste au cours de la dernièꦡre décennie de son existence.


Alors que notre buste semble être une redécouverte complète, il est intéressant de noter que des bustes non localisés de Delvaux sont répertoriés par Jacobs dans son catalogue raisonné, y compris « deux bustes » offerts dans la vente d'atelier de Delvaux et Scheemakers à Londres en 1728 (op. cit., p. 503, n° SM 92-93). Ce 🎃buste et s꧅es pendants ne semblent pas avoir été répertoriés.


RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE

A. Jacobs, Laurent Delvaux 1696-1778, Paris, 1999, p. 432-440.